mardi 20 janvier 2009

Ode aux pupilles de terre

J'assois ces voeux d'un soir, sur des cieux étrangers
Sur un feu, une gloire, qu'ont entre eux disputés
Les dieux, les vautours, les marins noirs et infâmes
Ces cieux, ô amour, sont les miroirs de ton âme
Ils sont d'une teinte de la terre pure, naissante
Défont la complainte des mers dures mais aimantes
Ils sont l'avatar de deux muses excentriques
Où vont, à l'instar de creuses ruses cyniques
Les Poésies, cultivatrices de beaux lendemains
Leur laisseras-tu, tentatrice, leur écho de jardin ?

Pousse le vent, expire sur la mer et le temps
La rousse jument qui attire les augures vers le sang
Et encore, splendeur, ces anneaux d'un fertile bronzé
De leurs corps dragueurs, beaux tels une idylle songée
Abattent leurs sorts sur d'inconscients navires
Et jettent leur tort dans d'innocents sourires
Me laisseras-tu à mon tour, sirène fatidique
Baiser tout le jour cette carène bucolique
Recherchant les lèvres d'un espoir trop envieux
Et à nouveau me perdre dans ces miroirs terreux

2 commentaires:

  1. Parce que, peu importe ce que certaines femmes hautaines et conservatrices aiment clâmer, les yeux bruns ont un charme inouï.

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