mardi 17 février 2009

Quelques définitions - Partie I

Chien : n.m. Petite créature carrée à la grosse tête, au corps vert et noir, à la petite langue carrée pendante, avec des yeux exorbités et une fermeture éclair qui pend au cou. Il arrive que de cet animal sorte un petit robot.

Code : n.m. Chose que personne ne connaît mais que tout le monde finit par connaître à cause du tarla qui veut pas se la fermer et qui va dire à tout le monde qu'il a un code. Évidemment, la stratégie est de ne pas le croire, alors il vous explique tout en détails pour rendre son affirmation plus crédible !

Congélation : n.f. État de conservation dans lequel la nourriture a la capacité de se placer lorsque la chaleur menace sa fragile et précieuse existence.

Coupe Grey : n.f. Tasse qu'on n'a pas eu le temps de peinturer en blanc.

Digérer : v.t. Gérer à deux.

Elfe : n.m. Ce qu'on obtient en croisant un Gangrel amoureux de la nature, un Ventrue arrogant et un Setite (juste parce que je les déteste).

Encyclopédie : n.f. Endroit où est écrit tout ce qu'il y a à savoir, même ce qu'on ne veut pas savoir, au cas où on aurait envie de le savoir pour le simple but de le savoir et de faire savoir qu'on le sait.

Être "down" : v.f.i. Se coucher à terre, avec option de rouler si on va dans le menu Édition > Activer la roulade automatique.

Exterminator : n.m. (angl.) [1] Chasseur de coquerelles ; [2] Ancien Terminator.

Gandalf : n.g. Ce à quoi ressemblerait Raistlin Majere s'il était faguette et sans ambition.

Hockey : n.m. Hier, le plus grand danger était pour les gardiens de but. Aujourd'hui, c'est pour les joueurs d'attaque. Demain, ce sera pour les arbitres.

Loup-Garou : n.m. Cinq paires de lames ambulantes, très poilues et sentant le besoin constant d'accomplir leur destinée.

Mage : n.m. Humain qui a le pouvoir de faire ce qu'il veut quand il veut où il veut, et qui ultimement ne fait pas grand-chose.

Matière : n.f. La matière, c'est de la vie qui ne fait pas d'effort.

Nain : t.p.n.m. Dit de quelqu'un qui n'a pas d'ami.

New York : n.f. La plus grandes ville du monde au niveau de la population des ponts à l'heure de pointe.

Oeuf : n.m. [1] Chose destinée à être cassée, quoiqu'il arrive ; [2] Serial killer potentiel.

Ordre d'Hermès : n.m. Secte grecque dont le principal rituel consiste à se chausser de sandales avec de petites ailes (aussi disponibles en rose pour les filles) et se lancer en-bas d'une falaise. Ils prétendent tout mettre en oeuvre pour éradiquer la stupidité en ce monde. Le pire est qu'ils ont raison. Sobriquet : Lemmings.

Phénix : n.m. Mouette flambée.

Pourquoi : adv. Adverbe qui, premièrement, n'a aucune raison d'être un adverbe, et deuxièmement, revient sans cesse dnas la tête de certains stéréotypes de personnes, tels : les brutes épaisses, les petites filles gossantes, les petits garçons intelligents, les pots de pétunias et les webmestres. Mot étrangement absent du vocabulaire des fourmis.

Se plaindre : v.i. On ne dit plus ça maintenant. On dit : trouver que les accomodements proposés par El Señor Gobierno ne sont pas si raisonnables que ça compte tenu de la nomenclature courante du point de la liberté d'être ou ne pas être dans la Charte Universelle de la Vie, l'Univers et le Reste.

Sexe : n.m. Sport populaire, le seul où c'est le bâton qui doit rentrer dans le but, et non la ou les balles. Il est pratiqué universellement, mais n'a pas encore connu de séries éliminatoires (du moins, pas de publiques).

Signature : n.f. On s'en balance d'avoir ton nom au complet ou tes initiales, signe le foutu papier !

Souris : [1] n.f. Petit mammifère de chair et d'os qui nous espionne dans nos laboratoires ; [2] n.f. Petit mammifère de plastique qui nous espionne à l'ordinateur pour voler tous nos mots de passe ; [3] v.t. Ce qu'on dit à un dépressif.

Tarrasque : n.f. Monstre en-dessous de mon lit.

Vampire : n.m. Humain qui a besoin de vivre éternellement pour accomplir quelque chose.

Vie : n.f. La vie, c'est juste de la matière qui se la complique.


Légende : [adv.] Adverbe ; [n.m.] Nom masculin ; [n.f.] Nom féminin ; [n.g.] Nom gay ; [t.p.n.m.] Très petit nom masculin ; [v.t.] Verbe transitif ; [v.i.] Verbe intransitif ; [v.f.i.] Verbe franchement intransitif ; [angl.] Angle droit... euh... Anglicisme !

lundi 16 février 2009

Tels parents, tels enfants...

J'imagine que tout le monde a entendu l'incroyable histoire de ce couple d'Anglais, un garçon de 13 ans et une fille de 15 ans, qui sont devenus parents.
Non, ce billet n'a pas prétention de faire la critique de la situation. D'autres l'ont probablement déjà fait beaucoup mieux que je ne pourrais espérer le faire. Non, je veux plutôt profiter de l'occasion pour jeter un oeil sur quelques détails parallèles...

David Cameron, du journal The Sun, journal qui a publié le premier article concernant les jeunes parents, nous offre cette recommandation : "[...] that instead of just teaching sex education, we teach children about relationships too [...]" Bon alors, on dirait bien que dans un futur proche, il est probable qu'au secondaire, on ait non seulement un petit cours d'éducation sexuelle, mais aussi un cours d'éducation au couple. Pour que les jeunes comprennent ce que c'est que d'être à deux ; qu'ils apprennent à envisager qu'ils ne le seront peut-être plus d'ici un mois, deux mois, un an, dix ans (dépendant entre autre de leur âge) ; qu'on leur fasse voir qu'un couple a ses bons et ses mauvais moments... Juste au cas où ils ne le sauraient pas.
Je suis pour les cours d'éducation sexuelle, même si je pense que c'est un peu le travail des parents qui est délégué à l'école. Je suis pour les cours d'éthique et culture religieuse, parce que ce sont des sujets qui peuvent facilement être la proie de malentendus et de rumeurs calomnieuses. Je suis pour les cours de morale même, et ensuite pour la section "éthique" des cours de philosophie, parce que au-delà du "voler ou tuer quelqu'un c'est mal", il est bon que l'on puisse envisager des problèmes complexes de justice et de valeurs humaines.
Mais on dirait que plus on avance, plus on a besoin de donner des cours pour des choses qui devraient, à mon sens, être de base. À chaque pas, on se rend compte que le message n'a pas assez bien passé, alors on remonte encore un pas de plus vers la base de tout, en espérant atteindre plus de gens. Je trouve rididule qu'on ait autant besoin d'éducation supervisée pour apprendre à vivre ensemble, entre amis, en couple, en famille... Mais surtout, ce que je trouve déplorable, c'est que bien des adultes aujourd'hui couleraient lamentablement ce cours.
À quand le cours "Voir plus loin que le bout de son nez, première année : est-ce possible ?" Bien sûr, la deuxième année s'intitulerait "Oui, c'est possible !" et ce n'est qu'au troisième volet qu'on aurait droit au "Et voici comment..."

Autre sujet. La soeur de Alfie, le garçon de 13 ans, accuse leur père (absent) d'être responsable de la situation.
Elle, elle va être bonne leader. Elle a déjà les capacités de déléguer !
Attention, je n'excuse pas nécessairement le père d'avoir abandonné sa famille. En fait je ne porte aucun jugement sur la chose. Mais y a toujours des limites...
Vous savez quoi ? J'accuse Thierry Vaglia, mon professeur de science physique de secondaire 4, de ne pas m'avoir fait assez étudier mes circuits électriques. À cause de lui, aujourd'hui je serais incapable de mesurer correctement l'ampérage d'un circuit, même s'il en allait de ma vie. Je devrais même l'actionner pour ça si jamais je perds un membre parce qu'il ne m'a pas aidé à le retenir. Mais il va falloir que je gagne mon procès, sinon je vais poursuivre mon professeur de philo pour m'avoir enseigné que c'était possible, mon avocat pour n'avoir pas été à la hauteur, et mon cerveau pour avoir eu cette idée saugrenue.

Dernier sujet. La mère de la jeune mère a trouvé une solution pour le couple sur le plan financier. Chantelle (la fille de 15 ans) pourra, à ses 16 ans, faire considérer Alfie comme son fils. Ainsi elle toucherait des allocations du gouvernement comme une mère monoparentale qui a deux enfants.
Ai-je besoin d'en rajouter, ou puis-je simplement me complaire dans mon hilarité ?

Bon tout ceci étant dit, j'espère simplement que toute cette histoire finira pour le mieux, peu importe la conclusion.

jeudi 12 février 2009

Moi, personnellement, mon avis est que je...

J'écris beaucoup ces temps-ci sur des blogues à saveur socio-politique, qui critiquent le gouvernement, l'économie, le capitalisme comme l'anarchisme...

Vous savez comment je me sens ?
Comme un de mes oncles qui n'a aucun vocabulaire mais qui a quand même des idées politiques.

En ce sens que plusieurs de mes amis proches ont un répertoire, des connaissances, d'aucuns lancent un débat sur l'anarcho-capitalisme et soudainement ressort l'argument d'une analogie avec le bolchévisme durant une décennie que je croyais presque perdue en pleine première guerre mondiale. J'exagère un peu, mais bon.

Le fait est que je me considère logique, je suis apte à mettre en perspective les mouvements larges de sociétés en les comparant à des groupements de gens plus petits et familiers, je suis capable d'une raisonnable interprétation du présent et, même à défaut de tout ça, je sais poser de bonnes questions. Mais je me questionne sur la pertinence de mon apport aux discussions dans un sujet qui n'est clairement pas le mien, moi qui méprise la politique depuis mon plus jeune âge (peut-être en fait depuis que c'est la partie où je perdais tout le temps à Caesar II).

Réflexion d'un homme qui va aller se wikier quelques articles de poilitique avant de se réembarquer dans une discussion du genre.

Volière

Récemment, à l'école Sophie-Barat, située dans le quartier Ahuntsic à Montréal, a eu lieu un vol.
Des petits cons ont trouvé intelligent, paraît-il, de tripoter les serrures des cadenas des casiers et de prendre tout l'argent, les cartes Opus et d'autres commodités qu'ils eurent trouvées.
Me petite soeur s'est fait voler sa carte d'autobus, et son meilleur ami s'est fait dérober 25$. Et ça aurait pu être pire, le casier contenait quand même manteau et effets personnels.

Il y a encore des gens pour dire que le vol, quand on n'a pas le choix, c'est de la "légitime défense".
Premièrement, des petits cons comme ça, qui volent sans raison, je doute qu'ils y soient obligés.
Deuxièmement, définissons "légitime défense". Est-ce de la légitime défense si je me fais frapper par un gars, et qu'après je vais en frapper un autre pour me défaire de ma frustration ?

Dans quel cas voler est-il acceptable ? D'abord, dans quel cas est-ce nécessaire, et à qui est la faute ? J'imagine que plusieurs répondront qu'en fin de compte, après plusieurs étapes, la faute revient quelque part au gouvernement. Dans ce cas, est-ce que ce ne serait pas plus "légitime" comme défense d'aller seulement voler les biens du gouvernement (attention, "du gouvernement", et non pas "de ceux qui travaillent au gouvernement") qui n'a pas laissé sa juste chance à quelqu'un, ou quelque chose dans le genre ?

On a parlé beaucoup de la valeur du travail, je ne reviendrai pas là-dessus, je pense que les positions ont été exposées, débattues, surdébattues...
Mais le vol, inacceptable selon moi. Je serais curieux que quelqu'un me définisse dans quel cas ça peut être considéré comme de la légitime défense.

Ceci dit, il y a mieux. Vous savez ce qui me dépasse ?
À l'école sus-mentionnée, les cadenas sont fournis par l'école elle-même. Pour des raisons obscures, nul élève n'a le droit d'apporter son cadenas personnel. Mais le plus beau, c'est que tous les élèves connaissent un moyen de débarrer lesdits cadenas, en utilisant simplement une goupille de canette de Coke.
Et pourtant, l'école se déclare d'emblée "Non responsable des objets volés".
N'est-ce pas un bel exemple de responsabilité assumée à moitié ? "Je te protège, mais si quelqu'un te fait mal, ben c'est de TA faute !" Cherchez l'erreur.

Encore une fois, une poignée de citoyens moyens va payer un montant moyen pendant qu'une gang d'imbéciles ramasse le jackpot sans faire d'effort et sans aucun danger. Ça donne quasiment envie.

mercredi 11 février 2009

L'utilité du vide

Une amie m'a demandé à quoi servait le vide. En fait, voici ses mots exacts :

"J'aime vraiment regarder les étoiles ! Quand tu y penses… l'univers c'est tellement énorme ! Pis la planète terre bien c'est dans le vide… dans le rien ! Moi ca me fais flipper ça ! Je n'en reviens pas ! Ayoye ! J'y pense la maintenant… pis moi j'me dis que c'est tellement bizarre ! Tout ce vide…qui sert a quoi ?!? Le sais-tu toi ? Parce que moi j'le sais pas ! [...]"

Notez que je n'ai eu ici à corriger aucune faute d'ortographe, et je respecte ça.
Voici maintenant ma réponse à cette question très... les adjectifs me manquent là !

À la base, il faut définir le vide. Mais le vide n'est pas. Donc il est indéfinissable. Ceci dit, indéfinissable ne signifie pas inutile. La preuve, je suis utile. Mais pour juger de l'utilité d'une chose, nous ne pouvons pas nous en tenir à son utilité relative, car dans ce cas la réponse changerait pour chacun de nous. Le vide ne m'est pas utile de la même manière qu'il t'est utile : je doute que tu te serves couramment du vide pour invoquer un gros bubble-monster dans un cercle sous pression pour lui poser des questions relatives aux carosses d'épicerie en lui balançant sur la gueule des phéromones sexuelles de monstre-mouton femelle à mille tétines. Donc, il faut définir l'utilité intrinsèque du vide, et pour ce faire il nous faut le définir par rapport à lui-même et ainsi trouver son utilité par rapport à lui-même. C'est là que ça devient cool. Parce que le vide ne pense pas, puisqu'il n'est pas, et vice-versa. Donc puisqu'il ne pense pas il ne peut se trouver une utilité, pas parce qu'il est incompétent, mais parce qu'il n'a pas de besoin, et qui n'a pas de besoin trouve tout inutile. Mais justement, puisque le vide n'a pas de besoin, alors il vient lui-même combler tous ses besoins, qui sont nuls. Quelque chose d'utile, dans ce sens, serait encore plus inutile au vide que quelque chose d'inutile. Donc, pour répondre à ta question : par négation, le vide sert à tout.

Et je sens une vague de n'importe quoi qui menace de détruire la civilisation telle que nous la connaisssons.

while ($programmation === $relations) {

J'ai réfléchi sur une manière de parler de relations de couples en faisant référence à des langages de programmation, parce que je m'ennuie dans les meetings. Voici donc mes trouvailles, en ordre alphabétique et du point de vue exclusif du mâle :

ASP : Abnormal Sex Providing
Se dit dans le cas d'une relation avec une maîtresse avec qui on partage des expériences sexuelles inusitées, des fétiches, etc.

C+ : Costs More
Se dit d'une relation avec une femme qui prend son homme pour un portefeuille. C'est un protocole qui peut aller très loin, mais qui est très complexe à entretenir.

CSS : Constant Sex Situation
Une blonde, une copine, une petite amie, un couple. Un bon CSS fait que tout dans la vie paraît beau et ergonomique, et impressionne les gens. Un CSS pauvre aura une allure désordonnée et laide et ne s'adaptera pas à toutes les situations.

HTML
: Hoe's Towards Maternity Language
Adaptation du langage d'un futur père à partir du moment où sa conjointe tombe enceinte. Une variante, le XHTML, peut venir ajouter des détails importants après l'accouchement. Souvent, c'est considéré comme un langage de base, car bien des femmes ne considéreront même pas un homme inepte à l'apprendre.

JS
: Just Sex
Relation communément appelée Fuck-Friends en France. C'est un protocole très simple et très rapide, mais qui s'adapte mal et recquiert souvent plusieurs versions complètement différentes pour contourner les bogues.

PERL
: Protocol of Ending Regrettable Lingering
Protocole complexe visant à terminer une relation qui aurait dû finir il y a déjà longtemps. Langage subtil et complet, les variations sont presque infinies, mais il est très facile à faire crasher.

PHP
: Perfect Hoe Protocol
Protocole encore plus complexe visant à draguer une femme à la fois jolie, intelligente et fine fine fine. C'est un protocole dont la théorie est simple, mais la pratique est infiniment compliquée. L'avantage, c'est qu'un expert dans ce langage est très souvent versatile dans tout le reste de sa vie. À noter, une forme de PHP, qu'on dit "object-oriented" ou "orientée objet", est excessivement plus compliquée à apprendre et à appliquer, mais à la longue fait gagner un temps précieux.

SQL
: Sex-Qualifying Language
Langage traçant le chemin le plus court possible entre le lieu de rencontre et le lit. Souvent et préférablement accompagné de PHP.

UNIX
: U N I Expire (You and I Expire)
Langage archaïque pour terminer une relation ; plusieurs ont aujourd'hui adopté le PERL, qui est beaucoup plus subtil.

VBS
: Vascillating Babe Situation
Se dit d'une situation où une conjointe, blonde, whatever, décide successivement de terminer une relation, puis de revenir avec le même homme une semaine plus tard, et de recommencer. Ce langage a tendance à être récurrent et à tourner en rond, mais peut tout de même accomplir un bon travail en attendant de maîtriser un autre langage.

XML
: Extended Matrimonial Language
Adaptation de protocole faisant souvent suite à l'installation du logiciel Mariage. De nos jours, près d'un couple sur deux ne connaissent pas assez bien ce langage pour profiter de tous les avantages de l'application, et finissent par la désinstaller, convaincus qu'elle ne sert pas à grand-chose.

vendredi 6 février 2009

Contrat de meilleuramitié

[Région quelconque], le __________________________


Par la présente, le (la) sousigné(e) : ____________________ s'entend à respecter tous les engagements mentionnés en une quelconque élévation plus moindre de la feuille de papier présentement tenue dans les appendages manuels de quiconque, de près ou de loin, s'apparentant, de loin ou de près, à un représentant, de la race vivante et/ou non‐vivante à laquelle renvoie de bonne foi l'existence dudit signataire, capable de, et doté des capacités sensorielles et intellectuelles pour, lire, décrypter et interpréter ladite feuille de papier de quelque couleur qu'elle soit et sans restriction ni condition d'appartenance à un univers réaliste conventionnellement reconnu.

Notez que pour la suite du contrat, le masculin et la première personne du singulier seront utilisés, par nécessité d'esthétique et de réduction des caractères employés pour rédiger cette entente totalement légale, en tout cas autant que superfétatoire.

Responsabilités fiduciaires

J'entends, en tant que sousigné, sous‐tendre à la bonne foi du dignitaire du présent contrat et respecter par accord mutuellement stratifié, quoique indépendant du consensus temporel local mais toujours dépendant de circonstances extraordinaires et singulières, et faire preuve au dignitaire du traité à intervalle raisonnablement convenue, de motifs corroboratifs étayant la volonté propre, insuspecte et lavée de toute défiance, qui sied, dans la définition qu'Ovide en donne, à un quidam de connivence sémantiquement reconnu comme "ami". Le signataire devra également se déguiser en schtroumpf à toute demande, opportune ou non, justifiée ou non, du dignitaire du présent contrat.

Responsabilités temporalisées

Il est sous‐entendu, entendu et surentendu à tous les niveaux hiérarchiquement désordonnés du présent contrat, que le temps, entité elle‐même intemporelle puisque ne pouvant se définir elle‐même et en rapport à elle‐même, dans son incapacité de se définir par lui‐même, se doit de demeurer objectif en tout exercice de fonction, ordonné ou non, et ne point influencer de sa définission incertaine l'issue des paramètres sous, ci et sus‐imprimés du présent accord. Le dignitaire du contrat a tout pouvoir de définir, respecter, enfreindre ou éliminer toute contrainte temporelle précédemment définie par lui, et aucun paramètre temporel ne saurait être défini comme objectif et valable avant ni après la signature de toutes les petites lignes incluses pour soumission de signature sur l'espace blanc consacré, sans être con ni sacré, de ce contrat.

Responsabilités monétaires

Nulle, de part et d'autre.



Sousigné :

_________________________________________________
Dignitaire du contrat

_________________________________________________
Meilleur ami décrété

Lettre à des immortels contemporains

My fellow Cainites.

Afoot are things great. & soon to come are dangers untold.
It sense but speak them barely dare I.
& suffer shall we.

I hereby solemnly prescribe that every single one of you, me, & any one thereby inherently non-exclusively includ'd, settle down in a fair conference of fates. Petty bickering, inward contention & ourselves-among scheming must end.

Let us forget neither now nor enduringly, that of a greater whole part we are, & that although many an organism, some cancer wherewith, hath been oblig'd to forfeit part of itself, up to one of several limbs, so it couldeth ensure its purposeful perpetuity ; remember ourselves, & others remember make shall we, that we were, are & will be, more than mere limbs. Akin are we to psyche ; akin are we to ossein, akin are we to cerebrum. & that kinship by virtue of, we shall safeguard of our greater body & mind the continuance.

The conclave will take place in three of our consecrated twilights, at the salon where the as-of-yet Most Respectable designat'd as its dwelling.

Whereas each single one of us hath a fragment to enact, declare I mine part to be that of oculi, acumen & calling. I shall chaperon the deeds of our excellent company & ordain what needeth commanding. Thus spake I.

I decree, my fellows, that we decide of one accountable for hegemony upon a number of Ritae we all shall undergo prior to any further colloquy. I advance, for this deed, honorable Count Van Helsing ; for I trust that his lineage's heritage and culture of things ritualistic will inevitably shepherd him and us all inthrough fair furrows that shan't blunderlingly fail in properly testing our resilience & devotion to the ideal that all we serve. Thus spake I, & any a malcontent should & must feel the urge to voice so loudly & forthwith, elseways let him know that must his word on the matter remain ignor'd until otherwise appris'd.

Let it furthermore be known on this very day, that the Sabbat of New York City politely forfeiteth itoneself to a new foundation, morrow and encephalon.

And that concomitant to such wall newly erected, it shalleth stand fierce until indisputable victorious ascendency.

Yours truly albeit still mine,

Dominic Silanius

mardi 3 février 2009

La Weregirafe

Description

La Weregirafe (Giraffa Camelopardalis Beluina) est un mammifère de la classe des Artiodactyla Bipedis, ce qui signifie qu'elle se tient principalement sur deux pattes, et que dans sa forme naturelle, le poids de la créature se tenant debout est réparti presque également entre le troisième et le quatrième orteil.

Sa taille varie, atteignant typiquement entre un mètre et six mètres, dépendant de la forme qu'il adopte. Son poids varie aussi, pouvant être aussi bas que 30 kg (pour les bébés et les anorexiques) et aussi haut que 1500 kg (dans sa forme de combat ou sa forme obèse).

La couleur de son pelage est normalement à dominance rousse et est réticulé ou taché d'un jaune doré, mais il arrive d'en rencontrer qui aient un pelage brun foncé, tirant sur le vert, ou rouge sang après une féroce bataille. Durant la saison des amours, le pelage du mâle devient plus abondant, permettant ainsi de chatouiller sa partenaire et de lui offrir une meilleure performance sexuelle. Certains mâles, à la génétique faible, ne démontrent pas une telle aptitude. Ces derniers compensent typiquement en apprenant à jouer du tam-tam.

La Transformation

Les Weregirafes ont trois formes, qu'elles peuvent adopter à tout moment.

La forme humaine, dans laquelle elles sont en tout point, semblables à des humains de classe moyenne.

La forme Collum Furis, ou "Cou Furieux", leur forme de combat. Dans cet état, elles sont particulièrement rageuses et se lancent tête première sur tout ce qui semble les agresser. Elles acquièrent également dans cette forme une haine incommensurable des bruits métalliques. Il n'est pas rare de voir une Weregirafe se lancer à l'assaut d'un xylophone.

Finalement, la forme Camelopardalis, dans laquelle elles se transforment en girafe à part entière. Dans cette forme, plus aucun moyen de communication orale n'existe, bien que la sexualité par ces moyens ne s'en trouve nullement atteinte.

Habitat

On retrouve la Weregirafe dans plusieurs environnements. Les plus grands nids se trouvent sur les îles Xexoton (un archipel qui n'a pas encore été découvert), en Iran et en Irak (là où les radiations dues à des tests nucléaires menés par les États-Unis et dont la revue n'a aucunement connaissance laissent se développer des anomalies génétiques assez bizarroïdes), et en Éthiopie (où l'espèce semble avoir développé une étonnante aptitude à se prendre pour des arbres, échappant ainsi à la vue des humains et de leurs prédateurs naturels, les Werelions et les Panous).

Les Weregirafes choisissent habituellement des habitats riches en eau, puisque leur transformation les fait dépenser plus de liquide que les créatures moyennes. Elles préfèrent également des habitats pauvres en arbres hauts, puisqu'elles risquent de se frapper en fonçant sur un ennemi.

Alimentation

La Weregirafe est omnivore. Cela ne signifie pas qu'elle mange n'importe quoi dans n'importe quelle forme.

Pendant qu'elle est dans sa forme humaine, la Weregirafe est effectivement omnivore, et se nourrit de n'importe quoi. La consommation de girafes ne semble pas être perçu dans l'espèce comme du cannibalisme, sauf si la girafe en question est de la famille, dans lequel cas la punition est la même que pour l'inceste.

Dans sa forme Collum Furis, elle se nourrit de lions et d'autres prédateurs gossants. Cependant, les Werelions gardent le dessus dans la chaîne alimentaire. Il peut arriver qu'une Weregirafe mange un humain, sauf durant la Saint-Jaja, où c'est interdit. Autrement, un grand barbecue est typiquement organisé pour honorer le sacrifice de la victime et souhaiter une bonne digestion à son prédateur.

Dans sa forme au nom imprononçable, elle se nourrit de végétaux. Cependant, comme la Weregirafe ne distingue pas les couleurs, il n'est pas rare de les voir s'attaquer à des humains particulièrement légumes. L'odeur de la marijuana les attire, mais elles ont tendance à voir la fumée comme un prédateur naturel, et même à en avoir encore plus peur que des Werelions. Ce paradoxe crée de la confusion dans leur esprit quand elles voient un humain qui fume du pot, ce qui conduit typiquement à la dernière réaction que l'humain en question envisagerait, quelle qu'elle soit. Plusieurs théories ont tenté d'expliquer le phénomène, mais à date, l'explication la plus plausible reste une capacité de la Weregirafe à capter les ondes cérébrales des créatures proches grâce à ses antennes, puis voir toute pensée comme un acte destructeur, et donc faire tout le contraire. Cette théorie reste encore à prouver.

La Reproduction

La saison des amours est de longueur variable. Sur les îles Xexoton, c'est la fiesta orgiaque à l'année longue pour cette espèce qui ne connaît aucun prédateur naturel dans les environs. Lorsque la suabondance de population devient un problème, les aînés se mettent invariablement à complotter pour jeter tous les plus jeunes à l'eau avec des bottes en pierre afin de tranquillement reprendre leur orgie le lendemain. Typiquement, les plus jeunes se révoltent avant que le plan ne soit mis à éxécution, et les mâles les plus vieux se font manger. Les femelles d'expérience sont réduites en esclaves sexuelles, alors que les moins "chaudes" sont soit offertes en sacrifice à Jaja, soit fondues dans une soupe qui commémore, le lendemain du massacre, le jour où, métaphoriquement, la mouche l'emporta sur le palmier. En vérité, aucune jeune Weregirafe ne connaît la réelle signification de ce mythe, et aucune n'atteint un âge assez avancé pour émettre des théories qui font du sens.

Dans les autres régions, la saison des amours dure entre deux et trois jours. Ce sont les seuls jours où la femelle est féconde et réceptive, et donc elles se font sauvagement ramasser par tous les mâles qu'elles rencontrent. Celles qui survivent (environ 10%) pourraient espérer avoir une portée de 5 à 7 Weregirafons, si ce n'était que de ce maigre pourcentage à rester en vie, près de la moitié sont rendues infécondes par un utérus défoncé. Il est normal pour une femelle qui a l'utérus ainsi endommagé de se ruer brutalement sur tous les mâles qu'elle rencontre. Ceux-ci, trop exténués par leurs trois jours de débauche, peuvent rarement se défendre, et meurent dans d'atroces souffrances et des humiliations sans nom. Ainsi le ratio mâle/femelle est préservé.

Jaja

La Saint-Jaja, la fête la plus sacrée du calendrier Weregirafien, honore la mémoire de Jaja, la première girafe à s'être fait féconder par un humain. Selon la légende, ce serait la véritable génèse de la race des Weregirafes.

Les shamans argumentent sur ce mythe depuis des siècles. La question la plus débattue est : sachant que les Weregirafes ont trois formes, et qu'un homme et une girafe seraient à l'origine de la race, quelle serait la cause responsable de la forme Furis, puisqu'aucun des deux progéniteurs n'a les gènes lui permettant de créer la forme de guerre ? La théorie la plus courante implique un troisième parti dans la Génèse. Une tribu de Weregirafes, les Marviniens, soupçonnent qu'il s'agissait d'un robot. Ils sont rarement pris au sérieux.

Mythe de l'Apocalypse

Les Weregirafes parlent d'un temps où le ciel se verra taché de rouge et de jaune comme le pelage des girafes. Alors les nuages deviendront poilus et donneront naissance à la girafe qui saura parler sans cordes vocales. En ce temps réapparaîtra l'avatar de Jaja, qui annoncera à sa descendance la raison d'être des bleuets. Alors les Weregirafes auront un choix à faire : manger les bleuets et vivre éternellement sous la domination des framboises, ou laisser les bleuets être et renier tout ce que Jaja leur aura appris. Des théologistes prétendent qu'en ce jour, la race disparaîtra dans la nuit, mais ce passage entre le jour et la nuit semble se contredire et mène donc à diverses interprétations. Une tribu de prophètes, les Frâchiés (dont le nom signifie "Nobles Serviteurs du Peuple et de ses Yeux Brisés, en ancien Éthiopien), parlent d'une ère de discorde, où la lune deviendra réellement un bonhomme sourire et où le soleil se mettra à lui courir après comme un con, disturbant ainsi le flot temporel et réduisant la période de fécondité des femelles à quelques heures au plus. Ce temps sera marqué par la mort de toutes les femelles, puis la disparition complète de l'espèce.

Valeur du travail

Petite déviation du sujet qu'il m'intéresse principalement d'élaborer sur mon blogue. Je me promenais sur le net, parce que chacun sait que le web est un grand chemin entouré d'une végétation luxuriante et diversifiée où il fait bon entendre le chant des petits zôziaux, et je suis tombé sur un article. Un test, en fait, où l'écrivain d'un blogue proposait à son lectorat de faire le test pour lui-même, et où il mettait ses propres positions en évidence.

Voici sa réponse à la question 4, demandant son avis sur le travail :

b) Rien contre le travail, mais celui-ci ne doit pas être lié à la survie.

I just... fail ! to understand. Quelqu'un peut-il m'expliquer, me dire que je suis dans l'erreur, que j'ai manqué quelque chose ? J'en perds mon français littéraire, vous allez voir !

Est-ce que ce gars-là vient de dire que la vie de rêve pour lui c'est de quêter ? Hey le travail dans la société moderne ne sera peut-être pas absolument nécessaire à ta SURVIE, mais il va te donner une maudite belle VIE par exemple !

Désolé mais survivre sans travailler, pour moi ça implique une des choses suivantes : quêter, ou voler. Et les deux impliquent un effort, et donc sont une forme de travail anyways, et de plus ne reçoivent pas de respect de ma part (bon je SAIS que des gens ont pas le choix, venez pas me faire ch*er avec ça, je parle pas de cas limites ici, sinon c'est trop facile !)

Quelqu'un va même, dans les commentaires à ce message, jusqu'à dire, et je copy-paste : "Vivement que tu prennes le pouvoir pour que j’arrete de bosser et que je vive sur le dos des autres ! Si il y en a qui aime bosser, je leur laisse ma place. Une chambre et deux repas par jour, un acces à internet, le tout gratuit et je vous jure que vous ne m’entenderez pas chialer."

Justement. Vivre sur les dos des autres. Maudite belle philosophie. Désolé pour ceux que ça choquera, mais il existe selon moi des gens qui ne méritent pas de vivre, et ceux qui ont pour ambition de vivre sur le dos d'un autre, y compris le mien, en font partie. Et mes amis savent que je ne suis pas égoïste, pourtant ! Quelqu'un qui se permet de revendiquer quelque chose comme ça sans rien offrir en retour, ce n'est pas défendable. Ni pour un kantien, ni pour un utilitariste. C'est dire...

Récemment, un ami (que je laisserai anonyme) m'a avoué ne pas savoir où il en était, être tanné de ses études, désirer avoir un minimum de moyens financiers. Il m'a dit, textuellement : "Tu avais raison tout ce temps !" Dans le sens où j'avais raison d'avoir été un peu matérialiste dans l'optique de m'offrir plus qu'une survie, donc un niveau de vie même plus qu'acceptable, disons agréable. Oui, il m'a dit ça un peu en blague, et je ne considère pas que j'ai raison plus qu'un autre dans ce sens, absolument pas. Mais il avait ENVIE de travailler pour gagner, plus ou moins honnêtement, ce qui ne lui est PAS dû.

En réponse à l'option b) sus-mentionnée, je répondrai deux citations pêchées ailleurs :

- Pour tuer un homme, empêchez-le de travailler.
- Le monde ne te doit rien, il était là avant toi !

Je pense que ça résume ma pensée. Je voudrais remercier mon père pour m'avoir transmis un certain sens du devoir et un respect du travail et de l'effort, et ma mère pour avoir fait en sorte que mon père le soit.

lundi 2 février 2009

Une Armure vide (Partie I)

Se relèvent les trous ternes de ta visière
Mince carapace de fer, mat et bossé
Survivant des vieux jours, de combats ponctués
Et tâchés de rouille et de ton sang, guerrière
Mais qu'en soulevant ce voile qui te protège
Paraît l'âme nue d'un combattant déjà mort
Un regard livide, silencieux, un décor
D'abîme ponctué de la joie d'un cortège ;
L'armure me confie ses envies des ailleurs
Sans raison ni d'être, ni d'être désirés
Sans de son attirail, vouloir se déloger
Elle agonise ici, ne montre que ses pleurs
Étonnant qu'une armure d'intérieur si noir
Eut jadis tout possédé ; eut été si pleine
Et qu'aujourd'hui, la complainte traçant ses veines
Flotte dans un lointain souvenir de sa gloire ;
Que ne lamente-t-elle les années perdues
Aux exercices promus à nul avenir
À gâcher ses talents en futiles loisirs
Mais pour recommencer, assez tôt il n'est plus ;
Que ne lamente-t-elle ses jours de jeunesse
Quand alors les carrefours semblaient infinis
Qu'elle n'ait pas pu su distinguer, dans sa folie,
Le chemin de ses envies, sa part de richesses

NYC : The Kill Count

Camarilla : 5
Sabbat : 0


Ce compte représente le "kill count" de chaque secte dans la chronique de Vampire : The Masquerade en ligne "New York City : La Prise Finale".
Notez que les "kills" prennent en considération les pertes sans rapport avec des meurtres. Par exemple, si un membre de la Camarilla se suicide, la Sabbat gagnera un point.
Ce compte sera mis à jour à chaque tour complété.